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vendredi 25 septembre 2015
mardi 22 septembre 2015
Bail d’habitation : Liste des éléments de mobilier d'un logement meublé
Depuis la loi Alur un logement meublé est un logement décent équipé d'un mobilier en nombre et en qualité suffisants pour permettre au locataire d'y dormir, manger et vivre convenablement au regard des exigences de la vie courante (article 25-4 de la loi du 6 juillet 1989). La liste des éléments que doit comporter le logement est désormais fixée par le Décret n° 2015-981 du 31 juillet 2015 (paru au J.O du 5 août 2015).
mercredi 16 septembre 2015
IMMOBILIER : 10 JOURS POUR SE RÉTRACTER DE L'ACHAT D'UN LOGEMENT
Les délais de rétractation et de réflexion dont bénéficient les particuliers qui achètent un logement sont désormais portés à 10 jours, contre 7 jours auparavant.
Les particuliers qui achètent un logement bénéficient après la signature de la promesse ou du compromis de vente d'un délai de rétractation ou, pour un acte notarié, d'un délai de réflexion pour renoncer à l'acquisition du bien, sans payer de pénalités. Alors que l'acquéreur disposait jusqu'à présent de 7 jours pour réfléchir à son projet immobilier, il a désormais 10 jours pour se rétracter (et non pas 14, comme cela était prévu dans le projet de loi initial)
Avec la nouvelle donne, les acheteurs ont davantage de temps pour comparer les offres, analyser les pièces du dossier de vente ou interroger les professionnels sur la faisabilité des travaux par exemple.
Nous avons du succomber une fois de plus aux règles d'uniformité au sein de la communauté européenne.
BONNE
RENTRÉE POUR LES TAUX ET LES MARCHÉS IMMOBILIERS
Les Cassandre en auront été pour leur frais, la fin des taux bas qu'ils avaient annoncée pour faire le buzz ne s'est pas produite. La hausse constatée au début de l'été n'a pas été une inversion de tendance et les taux des prêts immobiliers sont restés à un niveau très correct. Certaines banques pourraient même refaire baisser les leurs pour accélérer leur production en septembre et octobre.
Levée de l'alerte grecque. La Grèce n'a donc pas eu l'impact redouté et la tension des marchés en a été apaisée. C'en est suivi la chute de la bourse chinoise, courant août, qui a conduit les investisseurs à se tourner vers les placements OAT, sécurisés et donc sécurisants. Les obligations d'Etat oscillent à présent autour 1% et pourraient connaître une nouvelle baisse. Conséquence, la petite hausse des taux du crédit constatée cet été a été vite gelée. Le taux fixe à 20 ans pourrait même revenir en dessous de 2%. On s'achemine donc vers une stabilité des taux jusqu'à la fin de l'année.
Maintien de la vigilance sur la croissance. Si la remontée des taux de la Banque Centrale Européenne (BCE) n'a pas eu lieu, c'est parce que les performances attendues de notre économie n'ont pas été au rendez-vous. Il faudra, en effet, attendre le retour d'une croissance solide pour faire repartir l'inflation et assister à une remontée des taux. Pour l'instant, la reprise hésitante laisse entrevoir une inflation modérée en 2016, de l'ordre de 0,5%.
Heureux emprunteurs. En attendant, les taux bas font le bonheur des acquéreurs. Il y a un an, en septembre 2014, un prêt sur 20 ans se négociait au taux moyen national de 3,04% (entre 2,45% et 2,95% chez CAFPI). Aujourd'hui, en septembre 2015, il se négocie à 2,63% au plan national et entre 1,90% et 2,20% chez CAFPI. Or, un gain de 50 points de base, faisant passer le taux de crédit à 2,5% au lieu de 3%, par exemple, permet d'emprunter 188 714 euros au lieu de 180 311 euros, pour une même mensualité de 1 000 euro.
Réveil des marchés immobiliers. Du coup, les marchés immobiliers en profitent pour revenir progressivement à une meilleure fortune, avec un 1er semestre 2015 au-delà de toutes les espérances.
Les Cassandre en auront été pour leur frais, la fin des taux bas qu'ils avaient annoncée pour faire le buzz ne s'est pas produite. La hausse constatée au début de l'été n'a pas été une inversion de tendance et les taux des prêts immobiliers sont restés à un niveau très correct. Certaines banques pourraient même refaire baisser les leurs pour accélérer leur production en septembre et octobre.
Levée de l'alerte grecque. La Grèce n'a donc pas eu l'impact redouté et la tension des marchés en a été apaisée. C'en est suivi la chute de la bourse chinoise, courant août, qui a conduit les investisseurs à se tourner vers les placements OAT, sécurisés et donc sécurisants. Les obligations d'Etat oscillent à présent autour 1% et pourraient connaître une nouvelle baisse. Conséquence, la petite hausse des taux du crédit constatée cet été a été vite gelée. Le taux fixe à 20 ans pourrait même revenir en dessous de 2%. On s'achemine donc vers une stabilité des taux jusqu'à la fin de l'année.
Maintien de la vigilance sur la croissance. Si la remontée des taux de la Banque Centrale Européenne (BCE) n'a pas eu lieu, c'est parce que les performances attendues de notre économie n'ont pas été au rendez-vous. Il faudra, en effet, attendre le retour d'une croissance solide pour faire repartir l'inflation et assister à une remontée des taux. Pour l'instant, la reprise hésitante laisse entrevoir une inflation modérée en 2016, de l'ordre de 0,5%.
Heureux emprunteurs. En attendant, les taux bas font le bonheur des acquéreurs. Il y a un an, en septembre 2014, un prêt sur 20 ans se négociait au taux moyen national de 3,04% (entre 2,45% et 2,95% chez CAFPI). Aujourd'hui, en septembre 2015, il se négocie à 2,63% au plan national et entre 1,90% et 2,20% chez CAFPI. Or, un gain de 50 points de base, faisant passer le taux de crédit à 2,5% au lieu de 3%, par exemple, permet d'emprunter 188 714 euros au lieu de 180 311 euros, pour une même mensualité de 1 000 euro.
Réveil des marchés immobiliers. Du coup, les marchés immobiliers en profitent pour revenir progressivement à une meilleure fortune, avec un 1er semestre 2015 au-delà de toutes les espérances.
> Dans l'existant, le nombre de transactions sera en hausse
par rapport à 2014. Les 750 000 ventes pourront être dépassée, on pourrait même
s'approcher des 800 000 transactions (contre 700 000 en 2014). Le repli
des prix, constaté dans quasiment toutes les grandes villes, se traduit par une
hausse sensible du pouvoir d'achat immobilier. A Metz, Nantes, Rennes et
Toulouse, à budget identique, on peut acheter une pièce de plus par rapport à
janvier 2012. Et deux à Rouen !
> Dans le neuf, 30 764 logements (appartements
et maisons de promoteurs) ont été vendus au 2e trimestre 2015, soit une hausse
de 23,1% sur un an. Il devient urgent d'ouvrir de nouveaux chantiers de construction
pour répondre à la demande, car les stocks s'épuisent.Rentrée bancaire sous les meilleurs auspices. Le volume des crédits accordés au 1er semestre 2015 est en hausse de 30% par rapport au 1er semestre 2014. Certes, la part des opérations de renégociation des prêts en cours est importante. Mais 2015 devrait être une année record.
mardi 15 septembre 2015
DERNIERE MODIFICATION APPORTEE AUX BAUX D'HABITATIONS PAR LA LOI MACRON
La loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la
croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques dite "loi
MACRON" est parue au journal officiel du 7 août 2015.
L'article 82 de cette loi vient corriger
les apports de la loi ALUR à la loi du 6 juillet 1989 en en modifiant certains
articles.
Pour l'essentiel, les modifications
apportées sont les suivantes :
Mentions obligatoires du bail.
Il faudra indiquer dans le bail le dernier
loyer « appliqué » au locataire et non plus le dernier loyer
« acquitté » au locataire.
Cette modification permettra d'indiquer
l'intégralité du dernier loyer mensuel du précédent locataire.
Etat des lieux.
Le texte précise que seul l'état des lieux
d'entrée pourra être complété dans les 10 jours par le locataire (art.3-2 de la
loi du 6 juillet 1989).
Colocation.
La loi Macron fait sortir de la colocation
des couples mariés et pacsés au moment de la signature du bail.
On se rappelle en effet qu'article 8-1 de
la loi du 6 juillet 1989 avait été rédigé de manière à ce que le régime de la
colocation s'applique dès que le bail était signé par plus d'une personne.
La nouvelle loi corrige également le IV de
l'article 8-1 et désormais, la solidarité de la caution s'étendra en même temps
que celle du locataire sortant pour laquelle elle s'est portée caution.
Le congé.
La loi vient réécrire de manière plus
claire les dispositions de la loi ALUR sur le congé en cas d'acquisition de
logement acquis occupé.
Ainsi en cas d'acquisition du bien occupé,
l'acquéreur :
- peut
donner congé pour vente pour le terme du bail en cours si celui-ci
intervient plus de trois ans après la date d'acquisition (ce cas suppose
que le bail ait été conclu pour une durée supérieure à trois ans),
- ne
peut donner congé pour vente qu'à compter du terme du bail renouvelé ou
tacitement reconduit si le terme du bail en cours intervient moins de
trois ans après l'acquisition,
- peut
donner congé pour reprise pour le terme du bail en cours si celui-ci
intervient au moins deux ans à compter de l'acquisition,
- peut
donner congé pour reprise pour le terme d'un délai de deux ans à compter
de l'acquisition si le terme du bail en cours intervient moins de deux ans
après (le bailleur devra alors délivrer congé pour reprise au moins six
mois avant le terme du bail mais le préavis sera allongé du temps
nécessaire pour qu'un délai d'au moins deux ans se soit écoulé entre
l'acquisition et la prise d'effet du congé).
La protection des personnes âgées en cas
de congé est étendue au locataire qui a à sa charge une personne de plus de
soixante-cinq ans vivant habituellement dans le logement et remplissant la
condition de ressources prévus à l'article 15 III si le montant cumulé des
ressources annuelles de l'ensemble des personnes vivant au foyer est inférieur
au plafond de ressources déterminés par arrêté (plafond PLUS).
Mesures concernant la location meublée.
- les mentions obligatoires du bail
deviennent obligatoires pour la location meublée.
- le congé peut être donné par remise en
main propre contre récépissé ou émargement comme pour les locations nues.
- la protection du locataire ayant à sa
charge une personne vivant habituellement dans le logement et remplissant les
conditions d'âge et de ressources requises s'applique également dans le cadre
des locations meublées.
- lorsque le loyer est réévalué à la
hausse lors du renouvellement du bail, cette hausse s'applique par tiers annuel
au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs si elle est
supérieure à 10%.
Dispositions transitoires.
En plus des exceptions prévues à l'article 14 de la loi ALUR,
vont s'appliquer aux baux en cours :
-
L'article 22 de la loi du 6 juillet 1989 relatif au dépôt de garantie,
-
L'article 24 de la loi du 6 juillet 1989 relatif à la clause résolutoire en cas
d'impayé de loyer, des charges ou de défaut de versement du dépôt de
garantie,
-
L'article 7-1 de la loi du 6 juillet 1989 sur prescription triennale pour
les actions dérivant d'un bail soumis à cette loi et prescription spécifique
d'un an pour les actions en révision du loyer.
-
L'article 1724 du Code civil relatif aux travaux urgents que le locataire doit
souffrir s'ils ne durent pas plus de vingt et un jours.
-
L'article 11-2 de la loi du 6 juillet 1989 sur la prorogation des baux en
cours en cas de mise en copropriété d'un immeuble indivis à usage d'habitation
ou à usage mixte professionnel et d'habitation de plus de cinq logements,
-
L'article 15 de la loi du 6 juillet 1989 sur les congés des locations
nues à titre de résidence principale.
Ainsi Il n'y aura plus à s'interroger de savoir si le
bail a été signé, renouvelé ou tacitement reconduit avant ou après la loi
ALUR pour prendre en compte, par exemple, un des nouveaux cas de préavis
réduit.
-
L'article 25-8 de la loi du 6 juillet 1989 dans sa rédaction issue de la loi
MACRON (résiliation des locations meublées à titre de résidence principale).
La loi précise que les baux sont soumis à
l'ensemble des dispositions de la loi du 6 juillet 1989 dans sa rédaction issue
de la loi MACRON à compter de la prise d'effet de leur renouvellement ou de
leur reconduction tacite. Il est toutefois précisé pour les locations nues que
les articles 3 (mentions obligatoires du bail), 17 (fixation du loyer initial)
et 17-2 (fixation du loyer du bail renouvelé) ne s'appliquent qu'aux nouveaux
baux et aux baux faisant l'objet d'un renouvellement. S'agissant des locations
meublées, il est précisé que les articles 3 (mentions obligatoires du bail), 22
alinéas 1 et 25-6 (montant du dépôt de garantie) et 25-9 I (fixation du loyer
du bail renouvelé) ne s'appliquent qu'aux nouveaux baux et aux baux faisant
l'objet d'un renouvellement.
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